À ma muse
J’ai trouvé, un coin de paradis,
Près d’une femme que je chéris.
Elle est si merveilleuse et si douce.
Avec sa belle et jolie frimousse.
Rayonnant d’une infinie tendresse,
Il n’est nul besoin du Népenthès,
Pour s’émouvoir de sa gentillesse,
De sa splendeur, et de sa jeunesse.
Pour celui qui l’écoute et l’entend,
Son souris d’ange, comme un bonheur,
Et un regard pur, offrant son cœur,
Elle est la fée magique d’antan.
Pourtant cette femme a l’âme en pleurs,
D’un passé, d’une vie de douleurs.
Étouffant sa peine en long silence,
Blessée pour toujours de tant d’absence.
Digne jusque dans l’abnégation,
Elle s’est résignée par discrétion,
À suivre seule, ce long chemin,
D’une triste vie sans lendemain.
Elle est une muse, et au-delà,
Une vraie femme au nom de diva.
L’âme en pleurs de tant d’iniquités,
Mon hymne s’élève à sa bonté.
Dans le ciel au-dessus des nuages,
Vole libre un oiseau esseulé.
Dans ce monde il se sent exilé,
Et il semble ne plus avoir d’âge.
Dans un pré sur l’adret des montagnes,
Enfin, un bonheur lui a souri.
Il s’est reposé dans la campagne,
Auprès de celle dont il s’est épris.
C’est dans le secret de son idylle,
Dans cet Éden aux parfums des îles,
Qu’apaisé par autant de douceur,
L’amour réchauffa un peu son cœur.
Loin de vouloir bousculer ta vie,
Mais dans un accent de vérité,
Je souhaite enfin dire mon envie,
D’être pour toujours à tes côtés.
Ce pays qu’on ne connait jamais,
Tu me l’as fait découvrir, tu sais,
Et c’est si peu dire qu’auprès de toi,
Enfin, j’ai retrouvé de la joie.
J’ai reçu un coin de paradis,
Grâce à toi, muse, que je chéris,
Et je veux te dédier ce poème,
Pour te dire vraiment que je t’aime.
Paul Stendhal
17/09/2014