Mercredi 31 août 2011
Ma si tendre amie,
Que tes mots sont doux à lire et sourient au poète, ce matin, au soleil levant, à l’aube de ce nouveau jour ! Ils embaument mon cœur, d’un agréable parfum, aux senteurs d’un affectueux bonheur. Par ces vers, me voilà enchanté, et, sache que ma pensée n’a cessé de t’accompagner, durant ton voyage au pays des cigales, de la garrigue, de la vigne, des oliviers, de la mer et du soleil.
Ton absence fut douloureuse, mais le souvenir de tous ces moments merveilleux, passés ensemble, a apaisé ces longs instants, dans l’attente de ton retour.
Qu’elle fut si exquise et magique, cette dernière soirée en tête-à-tête !
Au pied d’un saule blanc, nous nous sommes retrouvés. Les derniers éclats du soleil, traversant le vert feuillage et venant se poser sur nous, rayonnaient notre joie. Le chant des oiseaux autour de nous, a composé une bien belle mélodie, qui a bercé nos cœurs enlacés, et la nature charmée, en silence s’est inclinée, pour écouter notre allégresse.
Ô combien, ce jardin est celui de nos délices !
Puis ce merveilleux repas, que nous avons eu tous les deux, avait le grisant goût du partage, et les chandeliers illuminant d’une douce clarté notre table et nos visages, ont animé tant de lueurs dans nos regards, que nos yeux pétillaient de mille étincelles.
Une valse de mots attendrissants, a transporté nos âmes, par delà les confins des sphères étoilées, nous portant sur des ailes d’ange, au bord d’une si belle nuit, où la Lune a brillé, et la muse, dans les bras de son amant, s’est endormie, confiante et heureuse. Le souvenir de ce divin temps, restera toujours gravé, dans le cœur d’une belle éternité.
Ô toi, mon amie, comme ce soir, il me tarde, de te retrouver, et voir nos doux souris, qui éblouissent et ravissent nos vies !
Je t’embrasse tendrement.
Paul Stendhal
(Jeu d’écriture : réponse au courrier de Michèle dans “Correspondance sentimentale », lettre du samedi 27 août 2011).