La dame d’automne
Le soir venu, dès que le soleil s’est couché,
Et que la Lune dans le ciel s’est mise à briller,
Tu apparais si belle, dans la grande psyché,
Et pourtant bien frêle, comme une rose effeuillée.
Parée de séduction, ton ocre chevelure,
Aux reflets moirés, dessine ton doux visage,
Rayonnant d’une élégante et flambante allure,
Teintant de gaieté, un si charmant paysage.
La nature est chatoyante et bien séduisante,
Attirant l’innocent à rêver en son sein,
Un délicieux moment d’une vie bien plaisante,
Transportant son coeur, dans ses plus secrets desseins.
Ô douce amie, qu’il est bon d’être auprès de toi !
Mon bonheur est intense, de ces vraies sensations,
Naviguant loin, me saisissant d’un air courtois,
Emportant les confidences de cette passion.
Ses parfums sont ceux de la myrrhe et de l’encens,
Exhalant tout son corps, de suaves fragrances,
Nûment attendrissantes et exaltant les sens,
Voguant l’âme au delà des nuées, d’espérance.
Idylle merveilleuse de ces nuits du temps,
Envolant les sentiments d’un esprit rêvant,
Nuits envoûtantes, espérées depuis longtemps,
Tu resteras toujours intime dans le vent.
Paul Stendhal