Archive pour février, 2012

Poème : Souvenir du temps

Souvenir du temps

Ah ! Quand le temps devient souvenir,
Il se fait, soit remords, soit regrets,
Et nos pensées, se font des soupirs !
Parfois, c’est la joie qui apparaît,
Et ce passé a l’air d’un sourire !
Il exhale un délicieux parfum,
Qui répand ses fragrances sans fin,
Sur une vie qu’il reste à chérir. 

Paul Stendhal

Publié dans:Poèmes |on 29 février, 2012 |3 Commentaires »

Correspondance : Un soir d’été

Un soir d’été 

Un soir d’été, baigné d’une douce clarté diaphane, à la lumière d’une Lune resplendissante, j’ai rêvé une muse venant prendre le thé confortablement installée dans mon canapé. Bercé par une paisible mélodie dansant les notes d’un piano du temps jadis, au carreau du salon, la muse s’y présenta. Alors je l’ai invitée, le coeur en joie et l’âme en fête. Elle est entrée par la fenêtre, et sur la méridienne s’est assise. Le thé, je lui ai servi, avec deux morceaux de sucres, et un nuage de tendresse. La muse était heureuse, là, à mes côtés, et sa beauté illuminait son sourire dans toute la pièce. Elle se mit à parler maniant les mots avec une rare élégance, et son coeur chantait la douceur de son être, et sa jolie sensibilité. Dans ses yeux, brillait une ardente lumière, celle d’un bien-être aux couleurs de la vérité. Le poète transporté, émerveillé l’était, et adossés ensemble aux rives d’un temps suspendu, ils se sont promenés à l’orée du beau, du vrai, du sincère, du tendre, dans le monde idyllique des mots et des sentiments. C’est main dans la main, côte à côte, qu’ils ont tous les deux voyagé sur le chemin d’une belle émotion. Maintenant, chaque soir, au crépuscule venu, le poète ouvre la fenêtre du petit salon, prépare un délicieux thé aux senteurs de jasmin, et aux sons d’une douce musique, attend la muse, devenue son amie. Depuis sa première visite, elle vient chaque soir partager de longs moments d’un bonheur enivrant, où les mots sont caressants, les regards scintillants et lumineux, et le temps en suspend jusqu’à l’aube du lendemain. Une princesse et un chevalier, se sont rencontrés, et c’est dans de simples et beaux moments de plaisir, qu’ils ont unis tendrement une belle amitié. 

Paul Stendhal

Publié dans:Correspondance |on 29 février, 2012 |1 Commentaire »

Correspondance : Les mots sont des baisers

Les mots sont des baisers

 

Ce matin sur le rebord de ma fenêtre, une myriade de lettres s’y reposait en se réchauffant au doux soleil matinal de la Provence ! Poussés par les froids borées du nord, et un peu fatigués par le voyage, les mots qu’elles avaient formés paraissaient un peu défaits. Ils dormaient. Lorsque j’ai ouvert ma fenêtre, ils se sont éveillés, et dans cette douce chaleur matutinale, aux sons du chant des oiseaux, dans des senteurs de thym, de serpolet, et d’hysope, ils se sont mis à danser, virevolter, bondir et s’apparier. Les lettres étaient en fête, et un vrai bonheur ravissait. Je souriais de tant de joies, ô combien heureux de pouvoir les prendre au creux de mes mains et les inviter à entrer dans mon modeste chez moi ! Tous assis au bureau, nous avons pris notre petit-déjeuner ensemble, et ils m’ont parlé de toi, de ton merveilleux sourire qui les enchantait, du tendre baiser que tu les avais chargé de m’apporter, de ton univers où pour toi ils se font poésies, stances, odes, et sonnets, et comme de petits farfadets, ils ont repris la danse, aux sons lyriques de cette belle valse, et mes yeux émerveillés, ressemblaient à deux fanaux brillants, illuminés d’une fine lumière enchanteresse aux mille couleurs.
Ce matin, transporté au pays d’une fée, j’étais sous les feux d’une illumination. D’autres mots se sont formés, et je leur ai demandé d’aller à leur tour, se déposer sur le rebord de ta fenêtre de bureau. Voilà, ils viennent de prendre leur envol, guette, ils ne devraient pas tarder !
Comment ne pas te dire, merci mon amie, merci de toi, merci de ta joie, merci de tes sourires, merci de tes rires, merci de tes bises, enfin, merci tout simplement pour tous ces beaux écrits, contes, poèmes, fables, qui ravissent mon âme, charment mon coeur, et plaisent à mon esprit.
Tiens ! Il reste quatorze lettres sur le rebord de ma fenêtre, qui forment deux mots. Ils sont en retard ! Ça y est ils viennent de prendre leur envol à leur tour. Ne t’inquiète pas, ils vont rejoindre les autres.

Tendres baisers.

 

Paul Stendhal

25/07/2011

Publié dans:Correspondance |on 28 février, 2012 |2 Commentaires »

Poème : Un pur bonheur

Un pur bonheur

Baguenaudant dans un beau plurivers, uniment,
Où, main dans la main, toi et moi, voguons sans trêves,
Nous partageons un pur bonheur, infiniment,
Humant les senteurs du vent au bord de la grève,
En vivant ces instants de tendresse, simplement.
Une églogue charmante, une idylle de rêve,
Rayonnant de la vie, tous les vrais sentiments.

Paul Stendhal

Publié dans:Poèmes |on 28 février, 2012 |1 Commentaire »

Poème : Somnia Amor

Somnia Amor

Sur l’antique océan, où naviguent les âmes,
Embrassant leurs rêves, à la croisée des chemins,
Neptune, qui préside aux mers, et que tous acclament,
Tait les tempêtes, et avec son trident en main,
Il calme les flots, et apaise toute lame.

Mythe de l’Amour, Vénus, du ceste magique,
Enflamme la passion dans les coeurs amoureux,
Nantissant de bonheur ces amants pélagiques
Triomphants, qui de leurs sentiments langoureux,
S‘unissent ensemble, loin des pensées nostalgiques.

Aphrodite, née dans les eaux de l’île de Cythère,
Muse de l’Amour, et déesse des plaisirs,
Orna sa nudité d’une rose, sur Terre,
Unit simplement, la beauté et le désir,
Rêvant tant la passion, que de tous ses mystères.

Paul Stendhal


Publié dans:Poèmes |on 20 février, 2012 |4 Commentaires »

Poème : Vivat amor !

Vivat amor !

Dans cette Icarie, aux parfums d’Eldorado,
Il est un paradis, vénérable Capoue.
Artémis voguant vers cet Eden, en radeau,
Navigua divinement, sans aucun quipou,
Et, par la Lune, fit de l’Amour, un vrai cadeau !

Paul Stendhal

Publié dans:Poèmes |on 14 février, 2012 |4 Commentaires »

Poème : Iter poeta

Iter poeta

 

Voyageur impénitent dans ce vaste monde,
Où l’amère solitude, confine l’âme,
Voguant sur les flots du destin, au gré des ondes,
Il domine la vague et sa puissante lame.

Sur son radeau, cinglant vers un brillant fanal,
Dérivant sur une mer bien tumultueuse,
Le coeur déchaîné, dans un si grand bacchanal,
L’âme en colère de ses pensées impétueuses,

Il navigue tout seul dans un monde de rêves,
Bravant tant les alizés, que les froids borées,
Cheminant vaillant, dans un univers sans trêves.

Se laissant bercer par la musique du temps,
Regardant  l’horizon, dans un soleil doré,
Le poète voyage, par les vents d’autan.

 

Paul Stendhal
05/02/2012


Publié dans:Poèmes |on 5 février, 2012 |9 Commentaires »

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