Poème : Une vieille porte
Photographie : Laurence.Serre Marinier
Une vieille porte Dans la vaste campagne, il est une maison Qui depuis bien longtemps, ne voit plus les saisons. Ses volets sont fermés, et le souffle du vent A balayé toute âme, qui vivait là, avant. Seul au coin de la porte, l'ancien lierre a grandi, S'accrochant avec force, à la pierre qu'il fendit. Le long du vieux mur gris, il grimpait vaillamment, Égayant cet endroit, le rendant accueillant. Un jour, baguenaudant sur un petit chemin, Un passant s'attarda, à regarder ce lieu, Qui séduisit son coeur, et plut tant à ses yeux, Qu'il choisit d'y vivre, tôt, dès le lendemain. Depuis ce temps béni, les volets sont rouverts, La vieille porte en bois, n'a plus aucune chaîne, Le lierre s'est étoffé, le gazon est bien vert, Et la vie a repris, au jardin près du chêne. Paul Stendhal
Vous pouvez laisser une réponse.

Bonjour Paul,
Je te remercie d’avoir eu ce coup de coeur pour ma photographie et d’avoir écrit ce beau poème.
D’une maison abandonnée où seule la vie végétale est là, petit à petit, à travers ton poème, on sent la vie reprendre jusqu’à oui, l’effervescence.
Jolie métaphore de l’existence.
Je te souhaite une bonne journée Paul, et je te fais de gros bisous.
**********
Bonjour Laurence,
Je te remercie de ton élogieux commentaire, et tu sais combien j’apprécie particulièrement ton travail photographique, qui révèle ton indéniable talent.
Tu as raison, il y a là une belle métaphore de l’existence !
Ne suffit-il pas à « l’Homme » de regarder avec les yeux du coeur, simplement les choses de la vie, pour l’aimer et la reconnaître belle ? L’idée du bonheur est peut-être là !
Je te souhaite à mon tour, une bonne fin de journée, et te fais de très gros bisous.
Au plaisir de te lire à nouveau.
Paul Stendhal.