Poème : Tædium vitae
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Tædium vitae
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Que le vil sentiment, en cette ocre saison,
Qui s’anime en mon âme, en bien sombres pensées,
Erre au fond de l’abîme, en funeste oraison,
Des soupirs étouffés, de ce mal insensé !
Des amants pélagiques, ô n’en sois pas l’Anthée !
En ce terrible enfer, où pierre et sable meurent,
Protège mon esprit et vient me solacier,
Ne me laisse plus seul, dans ces états d’humeur,
Où le mal à jamais, se plaît à m’allicier !
Ne m’abandonne pas, dans cette tour hantée !
Paul Stendhal
16/10/2014









