Poème : Confession
Confession
Un des soirs d’été, où le ciel encore cuivré
Disparaît dans le firmament étincelant
D’étoiles, la Lune mère de l’éternité
Resplendit dans les cieux majestueusement.
À la clarté des lampes, ta fine silhouette
À l’allure désinvolte, fuyait furtivement
Dans l’ombre, et angoissée comme une fillette
Perdue, tu regardais les étoiles longuement,
Sombrant dans tes rêves et tes plus secrets désirs.
Dans un son doux et mélancolique, les soupirs
Du vent caressaient ton corps, l’enrobant d’un tendre
Linceul de fraîcheur ; frémissante de bonheur,
Tu murmurais quelques mots, que je pus entendre,
Et qui resteront toujours écrits dans mon cœur.
© Paul Stendhal
(Domont, le samedi 31 janvier 1976 - SGLC le dimanche 14 février 2016)
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